Le groupe de chimie avait comme sous-problèmatique «Quel est le rôle de la chimie dans la fabrication des appareils d'enregistrement du son? Mais dans les technologies de production ?» dans le projet bilingue interdisciplinaire 2018-2019,ayant le thème «Une leçon sur le
son: la voie de la voix».
Pour répondre à cette question,nous avons fait un analyse chimique de plusieurs instruments et appareils d'enregistrement et leurs materiaux composants.
Par conséquent,chacun d'entre nous a choisi une problématique personelle avec l'aide de Madame la professeur Daniela Bogdăneanu.
L’activité la plus signifiante que nous avons fait est la création d'un disque en silicone, sur lequel nous avons, ensuite, enregistré une chanson.
Pour la fabrication on a utilisé:
-le moule;
-le sillon;
-100 ml de siliocone;
-la balance électronique;
-la poupe à vide;
-catalyseur;
-la cloche à vide.
Dans la dernière partie de notre projet bilingue, après le moule, nous avons versé un disque en chocolat. Comme produit final, une brochure a été realisée,
contenant, d’une part, une brève histoire des classes d’instruments et, d’autre part, des principaux matériels de production et leur évolution dans le temps.
En conclusion, chaque matériel revêt une importance particulière dans la fabrication des instruments et appareils d'enregistrement. On choisit l’ébène pour
la clarinette parce que sa couleur foncée empêche une maculation visible de l’instrument, parce que sa grande masse volumique empêche les parois de vibrer,
mais aussi parce qu’il est possible de tourner ce bois, d’y planter des boules soutenant efficacement dans le temps les axes des mécanismes, etc.
On choisit l’étain pour les tuyaux d’orgue parce qu’on peut facilement le souder et le déformer lors de l’harmonisation. On choisit l’argent ou le maillechort
pour la flûte traversière parce que ces matériaux se polissent bien et que la soudure d’argent y tient.
Pour nous, ce projet a signifié plus que le travail d'équipe. Nous avons enrichi notre vocabulaire, acquis de nouvelles techniques et, enfin, amélioré
la prononciation et la grammaire de la langue française.
La brochure du groupe de chimie
Quelles sont les particularités des instruments de percussion?
Ma problématique est basée sur les matériaux et les particularités des instruments de percussion. Premièrement, j'ai fait un petite éloge sur l'histoire et après j'ai analysé chimiquement plusieurs outils représentatifs de cette catégorie.
L’instrument de percussion — souvent appelé percussion tout court au féminin — est un instrument de musique dont l'émission sonore résulte de la frappe ou du grattage d'une membrane ou d'un matériau résonant comme des baguettes. Ils ont probablement constitué les tout premiers instruments de musique et font partie intégrante de la plupart des genres musicaux.
1.LA BATTERIE
La batterie est un ensemble d'instruments de percussion (de type fûts et cymbales) disposé pour être joué par une seule personne à l'aide de baguettes et de pédales.
Pour les tambours et la grosse caisse, ils sont faits de plusieurs matériaux :
-en bois, pour les grandes marques
-Du bois recyclé (Remo,Etats-Units)
Des feuilles de métal, généralement en acier inoxydable chromé, collée ou emboutie sur plusieurs feuilles de bois ; cette technique de fabrication marginale tend à disparaître depuis le milieu des années 1970 (ex. : ASBA, France). Certains fabricants (ex : Tama ou Yamaha, japon) proposent toujours des finitions métalliques pour des raisons esthétiques, mais les feuilles d'acier utilisées sont extrêmement fines et n'ont que très peu d'influence sur la sonorité du tom
-de l’acrylique, utilisé chez Ludwig ou Sonor
La qualité des modèles en feuilles de bois varie, toutes les essences n'ayant pas les mêmes qualités acoustiques. On peut citer, parmi les bois les plus couramment employés, l'érable, le peuplier, le chêne, l'acajou, le bouleau.
Il existe presque exclusivement sur le marché de l'occasion — des modèles de toms tout en acier, fabriqués sur le même principe que des caisses claires de différentes tailles auxquelles on aurait retiré les timbres de résonance. La fabrication de ce genre de matériel a été abandonnée par l'immense majorité des fabricants à la fin des années 1970. Le but de leur conception était de fournir une puissance sonore élevée que le bois ne permettait alors pas d'obtenir. Depuis, les améliorations constantes apportées à la sélection du bois, à son collage et aux parties mécaniques des toms ont rendu l'utilisation d'acier obsolète dans la course à la puissance acoustique.
2. LE XYLOPHONE
Le xylophone est un instrument de musique constitué de lames qu'on frappe avec de petits maillets. Son nom, un néologisme du XIX siècle, agglomère les racines grecques xylo : bois et phon : son. À l'origine, les lames étaient toujours en bois
Le xylophone est un instrument ancien, dont la présence est attestée au IX siècle, en Asie du Sud-Est ]. Il est présent au XVI siècle, en Afrique de l'Ouest (le Sossobala, au Mali) et en Indonésie. Les essences utilisées sont le plus fréquemment :palissandre, noyer, érable, bois résineau ou le padouk d’Afrique. Récemment des fabricants ont utilisé un matériau composite, la fibre de carbone ou la fibre de verre, mélangés ou non à des poudres de bois.
3.LE TAMBOUR
Le tambour existe dans la plupart des cultures. Les premières traces de l'existence de cet instrument remontent à 6 000 ans av. J.-C.. Les tambours accordés sont l'invention des Égyptiens. On en a retrouvé des fragments dans des tombeaux datant du XI siècle av. J.-C.. En Chine, ils sont apparus au II siècle av. J.-C.
On distingue les tambours par la forme de leur fût : en tonneau, en sablier, en calice, sur cadre, à fente, à friction etc. Les fûts peuvent être en bois, en métal ou en céramique. La membrane, généralement une peau de chèvre, d'agneau, de vache, de poisson ou de reptile, mais parfois en matière synthétique, est fixée à la caisse au moyen de clous, de colle.
4.LA CLOCHE
Une cloche est un objet simple destiné à l’émission d’un son. Sa forme est habituellement un tambour ouvert et évidé d'une seule pièce qui résonne après avoir été frappé. Un objet de cette forme est dit campaniforme.
Les cloches sont généralement faites en airain, mais certaines cloches ou clochettes peuvent être en fer, en fonte ou en acier (fondeur Jacob Holtzer d'Unieux). Les cloches sont fondues (fabriquées) et coulées par le fondeur de cloches. Le métal traditionnel pour ces cloches est un alliage : l'airain (un alliage de bronze), comprenant généralement en France 22 % d'étain et 78 % de cuivre. Certaines petites cloches ou clochettes ont été faites en argent, en laiton ou encore en tombac (des alliages de cuivre et de zinc). On a même utilisé de la terre cuite, de la porcelaine, du verre ou du cristal
5.LE BALAFON
Le balafon est un instrument originaire d'Afrique occidentale. C'est une sorte de xylophone, soit pentatonique, soit heptatonique comportant généralement entre 16 et 27 notes produites par des lames de bois que l'on percute avec des baguettes et dont le son est amplifié par des calebasses disposées en dessous.
Il est composé d'une structure de bois légère nouée avec des lanières en cuir, sur laquelle des lames en bois durs sont rangées en taille et hauteur croissantes. Plus les lamelles sont courtes, plus le son est aigu. Et des paires de petites calebasses sont placées en dessous formant des caisses de résonance. Parfois ces calebasses sont percées et les trous sont recouverts de membranes qui vibrent, système du mirliton. Traditionnellement ces membranes sont des toiles d'araignées ou des ailes de chauves-souris, aujourd'hui remplacées par du papier à cigarette ou une fine membrane en plastique. Comme les calebasses sont de plus en plus grandes d'un côté, le balafon est plus haut d'un côté que de l'autre.
Quelles sont les matériaux utilisés pour la fabrication des instruments à cordes?
Dans la familles des instruments à cordes, il y a des sous-familles:
1. Les cordes frottées :
•le violon
Les essences de bois employées par les luthiers modernes pour la construction du violon sont restées les mêmes depuis plus de quatre cents ans.
L'érable est utilisé pour la construction du fond qui peut être en une ou deux pièces, des éclisses et de la volute. Il faut ajouter que nous pouvons trouver d'autres bois pour la réalisation du fond du violon: Sur des instruments anciens, des essences comme le peuplier, le saule, le noyer et même certains arbres fruitiers ont été utilisées mais aujourd'hui nous nous limitons surtout à l'érable.
Les qualités acoustiques de l'érable sont supérieures aux autres bois mis à part l'épicea et seul la recherche de sonorités particulières explique l'emploi du saule ou du peuplier ou d'autres bois. L'impossibilité de trouver du bois de qualité peut également avoir poussé les luthiers à utiliser des essences différentes.
•le violoncelle
Les cordes étaient initialement faites en boyau mais sont, de nos jours, la plupart du temps en acier.
Les essences de bois sont comme au violon.
•la contrebasse
Les essences de bois utilisées pour la construction des contrebasses sont variables, mais on retrouve généralement de l'épicéa pour la table, de l'érable, de l'ébène pour la touche.
De nos jours, la texture des cordes est très variée et il existe de nombreux alliages constitués de différents matériaux. Cependant, certains musiciens, notamment les contrebassistes de jazz classique, ont préféré conserver des cordes en boyau qui produisent une sonorité plus ronde.
2. Les cordes pincées :
•la harpe
Colone et console: merisier ou erable
Cordes: acier file
Table d’harmonie: epicea
Caisse de resonannce: merisier ou erable
•la guitare
La guitare est principalement faite de bois.
Cependant, il existe une multitude d’essences de bois. De plus, d’autres matériaux sont nécessaires à sa fabrication.
La guitare contient pas mal de parties métalliques.
On peut trouver des mécaniques métalliques (notamment sur les guitares folk et électriques), des chevalets / floyd / pontets métalliques, notamment sur les guitares électriques, des sillets métalliques (en laiton dans le meilleur des cas) et bloque-corde.
Traditionnellement, les sillets et les mécaniques des guitares classiques (et des premières folk) étaient faits en os. L’avantage de l’os est que c’est (et surtout c’était) de faible coût et que c’est un matériau dur donc ça rejoint ce que je disais précédemment sur l’utilisation du laiton.
L’utilisation du plastique dans ce cas est simplement pour des raisons financières car des sillets plastiques diminuent le sustain et la qualité du son.
Les pickguard (acoustiques ou électriques) sont généralement en plastique.
On trouve fréquemment de la nacre dans les guitares. Sur certaines acoustiques (et notamment les guitares classiques) les mécaniques sont faites avec un peu de nacre.
On trouve aussi souvent les repères des guitares en nacre. (surtout sur les touches sombres comme le palissandre ou l’ébène car la nacre est plutôt blanche).
Comment sont fabriqués les instruments à claviers?
Les instruments à clavier ont connu un succès croissant tout au long de l'Age baroque. Cependant, d'une utilisation relativement récente, plus coûteux ou moins maniables parfois, ils étaient moins répandus que les cordophones et leur iconographie est notablement moins riche. Elle reflète bien, malgré tout, l'évolution rapide de ces instruments aux XVIIe et XVIIIe siècles. La famille des instruments à clavier regroupe des instruments très différents. En effet, le clavier peut commander des sons produits par des éléments très divers : cordes frappées, ou pincées, ou frottées, ou vent.
L’orgue
L'orgue est un instrument à vent multiforme dont la caractéristique est de produire les sons à l’aide d’ensembles de tuyaux sonores accordés suivant une gamme définie et alimentés par une soufflerie. L'orgue est joué majoritairement à l’aide d’au moins un clavier et le plus souvent d’un pédalier. Quelle que soit la taille de l’instrument, l’orgue est composé des éléments suivants :
• la console, regroupant claviers et commandes ;
•la soufflerie, regroupant réservoirs et production de vent ;
•le sommier, permettant l’accès du vent aux tuyaux ;
•la tuyauterie, englobant le matériel sonore.
Le Clavecin
Un clavecin est un instrument de musique à cordes muni d'un ou plusieurs claviers dont chacune des cordes est « pincée » par un dispositif nommé sautereau. Comme pour l'orgue, la puissance des sons émis ne dépend pas de la force avec laquelle le claveciniste frappe les touches ; c'est la présence de registres affectés à chacun des claviers qui permet de varier les timbres. Pendant toute la période « baroque », le clavecin a été l'un des instruments privilégiés de l'écriture en contrepoint, et de la réalisation de la basse continue. Mais ses possibilités expressives se sont révélées moins appropriées au style du classicisme naissant, et surtout, par la suite, à la sensibilité du romantisme : les compositeurs lui ont préféré le piano-forte, puis le piano, nouvellement inventés. C'est à l'occasion de la redécouverte de la musique ancienne que le clavecin a connu son actuel renouveau.
Le clavecin est formé d'une caisse en sapin et en tilleul ayant les proportions d'une aile d'oiseau, d'où son nom de Flügel en allemand. La table d'harmonie, en résineux, est percée d'une "rose" en ivoire ou en métal, finement ciselée.
Sur cette table sont tendus plusieurs jeux de cordes dont la mise en œuvre est séparée ou simultanée.
De petites pièces de bois, les "sautereaux ", s'élèvent entre les cordes sous l'action des touches, et accrochent les cordes par leur "bec", autrefois en plume de corbeau.
Au XVII ème siècle, âge d'or du clavecin, le clavier comprend généralement quarante-neuf touches (trente et une touches pour les petites épinettes), correspondant à une étendue de 4 octaves 1 /2, dont une " octave courte " dans le grave.
Le Piano
Le piano est un instrument de musique très répandu, dans lequel le son est produit par des cordes métalliques attachées sur une plaque de résonance en bois, frappée par des marteaux recouverts de feutre, à travers un clavier. Les pianos modernes ont les cordes montées dans un cadre métallique, habituellement jetés en fonte et finis avec le vernis et la poudre de bronze (c'est pourquoi il est appelé, inapproprié, et «plaque de bronze»). Il a le rôle de résister à la haute tension exercée par les cordes, qui autrement déformerait la structure en bois du piano.
La table d'harmonie, une grande pièce en bois d'épicéa épaisse d'un cm environ, légèrement incurvée, est fixée verticalement sur la structure. Les chevalets en bois dur, qui mettent les cordes en contact avec la table d'harmonie, sont fixés au moyen de vis et de colle.
Les pédales sont commandées par un système de leviers et de pivots. Les touches en bois tendre sont taillées dans une seule planche de sapin ou de tilleul.
Jadis, les touches blanches étaient recouvertes d'ivoire, les noires d'ébène. Aujourd'hui ces matériaux rares ont été remplacés par du plastique. Les marteaux de taille variable sont fabriqués avec de grandes baguettes de bois. On les entoure de plusieurs épaisseurs de feutre pressé et collé sur le bois.
La mécanique vient s'adapter au plateau et au meuble et peut s'extraire facilement pour être nettoyée ou réparée. Les cordes partent des chevilles d'accord et passent par-dessus le chevalet pour venir se fixer aux chevilles de fixation en acier situées en bas du cadre en fer.
Le piano droit
Un piano droit (ou piano vertical) est un piano dont les cordes sont disposées verticalement, par opposition à un piano à queue, dont les cordes sont disposées horizontalement.
L'accordeon
Il est un instrument de musique de la famille des vents. Le nom d'accordéon regroupe une famille d'instruments à clavier, polyphonique, utilisant des anches libres excitées par un vent variable fourni par le souffle et actionné par le musicien. Il a apparu pour la première fois en Chine où il était utilisé dans les orchestres du cour et de théatre. Il est constitué d'une chambre à vent sur laquelle sont fixés des tuyaux de bambou où de métal. En France, en 1830, Marie Candide Buffet positionne un clavier mélodique en main droite à la place des accords. Demian invente, vers 1834, la combinaison d’un deuxième clavier pour les accords, et d’un premier pour la mélodie. En 1841, Louis Léon Douce dépose un brevet pour son « accordéon harmonieux », instrument unisonore. Jusqu'à aujourd'hui, les modèles n'ont cessé de se perfectionner, d'évoluer, de se spécialiser selon les styles, selon les coutumes.
Il est composé d’un soufflet attaché à 2 cadres de forme rectangulaire sur lesquels on met des touches similaires au piano. La personne qui joue de l'accordéon pousse et tire le soufflet pour faire passer l'air à travers des tubes métalliques. Le son est fait par la vibration des tubes métalliques.
Le soufflet est fait en couchée plissée de carton et tissu rejoint par des morceaux de cuir et de métal.
Il est utilisé souvent en cuir de vache et métal comme l’acier. Les deux cadres qui sont attachés de soufflet sont fait en bois d’érable, de hêtre et de charme.
Le „piano du pauvre” ou „piano à bretelles „ est entré dans la littérature française dès 1833, grâce au vicomte François-René de Chateaubriand dans le Mémoire d'outre-tombe.
L'accordéon a maintenant acquis ses lettres de noblesse en musique classique même s'il reste méconnu au grand public. Il est enseigné dans les conservatoires de musique depuis les années 1970. L'accordéon est également présent dans la création contemporaine d'avant-garde.
Quelques exemples de surnoms de cet instrument (en France) : piano à bretelles, piano du pauvre, boîte à frisson, branle-poumons et boîte à chagrin.
Saviez vous que…..?
•On s’accorde à dire que le premier orgue a été inventé par un Grec d’Alexandrie, Ctésibios, au IIIe siècle av. J.-C. Cet ancêtre fonctionnait avec de l'eau (celle-ci servant à égaliser la pression de l'air) et reçut le nom d’hydraulos, ou hydraule, c’est-à-dire « flûte (du grec aulos : tube, flûte) qui fonctionne avec de l’eau ».
•L'origine du clavecin remonte au Moyen Âge : il est une évolution du psaltérion, auquel a été adapté un clavier. C'est au XIVe siècle que l'on en trouve les plus anciens documents. Un manuscrit en latin d'Arnaut de Zwolle, datant d'environ 1440, inclut des schémas détaillés du clavicymbalum (ancien nom du clavecin) ainsi que de quatre dispositifs d'excitation des cordes, soit pincées, soit frappées. Arnault précise que la première mécanique est la meilleure : les premiers sautereaux.
•Piano est également un terme italien indiquant une nuance — doucement — opposée à Forte signifiant fort.
•Piano en photographie argentique est un instrument de laboratoire composé de plusieurs volets mobiles utilisé pour chercher le temps d'exposition d'un tirage.
•Le « piano du pauvre », ou « piano à bretelles », est entré dans la littérature française dès 1833, grâce au vicomte François-René de Chateaubriand dans Mémoires d'outre-tombe. L'accordéon en France est lié à l'histoire du bal musette. Il reste cependant pointé du doigt par certains : Octave Mirbeau le destine « aux polkas pour les bals ».
•Il existe en France de nombreux festivals intégrant l'accordéon, ainsi qu'un certain nombre de festivals dédiés à l'instrument (qui peuvent être généralistes ou centrés sur un style de musique précis). Par exemple :Festival d'Accordéon de Chamberet, Les Belles Bretelles à Hergnies,Les Nuits de nacre à Tulle.
Comment les sons ont-ils été enregistrés au cours des années 1888-1900?
Au cours des années suivantes, un certain nombre d’éléments ont été raffinés: rouleaux de papier paraffiné (1887), rotation constante du cylindre (1887), composition de la cire (1887 et 1890), moulage et moulage de cire, éliminer toutes les bulles d’air (1890), etc.
• Charles Sumner Tainter
Le volume du son étant très faible, Tainter introduisit en 1888 les tubes à écouter. Ses appareils sont promus et vendus comme dictaphones.Les progrès de Tainter ont intéressé Edison, qui a repris les travaux sur le phonographe. Il remplaça la feuille d’étain par le cylindre de cire. Sa version de l’appareil s’est révélée meilleure dans le temps que celle de Tainter, il y a donc survécu. En 1896, Edison et Easton (le titulaire du brevet à l’époque du brevet de brevet) échangèrent des brevets pour produire les deux modèles et, en 1897, cessèrent de fabriquer les cylindres pour le haut-parleur.
• Platine vinyle d’Emil Berliner
En février 1888, il tente d’enregistrer directement sur des disques de zinc (à 30 tours par minute), en les recouvrant d’une couche de cire. Cela aurait dû remplacer le masque en phase de corrosion acide. Cependant, les impuretés ont généré un certain nombre de problèmes. Suivi par des disques cellulosiques (enregistrés à 60 tours par minute), mais le tissu était trop mou. En juillet 1889, Berliner parvient à produire en série des disques en caoutchouc durs pressés contre une matrice en zinc.
Les États-Unis n’ayant reçu le brevet d’invention qu’en 1896, Berliner commença à vendre ses produits en Europe. En 1894, il publie une liste des disques disponibles à la vente. Ils avaient un diamètre de 17,45 cm (1895 sur 17,78 cm) et étaient en celluloïd (après 1895 en caoutchouc dur et après 1897 en gomme laque).
En 1898, Eldridge Johnson demanda un brevet d’invention pour un procédé de fabrication personnel de disques de gramophone. En 1897, il perfectionna l’appareil avec un moteur à ressort. Johnson devait être le fondateur de Victor Talking Machine Co., avec son célèbre logo représentant un chiot Nipper regardant dans l’entonnoir du gramophone.
• Le télégraphe de Valdemar Poulsen
Dans les années 1890, le danois Valdemar Poulsen tenta une expérience visant à observer le comportement d’un fil magnétisé proportionnellement au signal d’un microphone. Ainsi, entre deux murs parallèles, il tendit un fil d'acier incliné permettant à un petit électroaimant qui y est attaché de descendre à une vitesse constante. L'électro-aimant était alimenté par deux fils grâce à une batterie qui émettait une tension modulée après un signal de microphone. Au jeu, l'électro-aimant a de nouveau été glissé dans la vallée, mais la batterie a été retirée du circuit et le microphone a été remplacé par une seule dose du téléphone. Les résultats ont été satisfaisants. Poulsen a donc pensé à inventer un répondeur téléphonique.
Le 1 er décembre 1898, l’État danois a publié un brevet d’invention pour un dispositif spécialisé dans l’enregistrement magnétique et la reproduction du son, appelé télégraphe. La durée des enregistrements pourrait être étendue en fonction des besoins et le support pourrait être réutilisé pratiquement à l'infini. Les inconvénients de cet appareil étaient le faible volume de lecture, la longue durée après l'enregistrement et le fait que le fil fin était fréquemment cassé.
Poulsen a déposé et déposé des brevets dans le monde entier (1899 - Grande-Bretagne, 1900 - États-Unis, etc.) et a poursuivi ses travaux avec Peder Olaf Pedersen pour améliorer leurs équipements. La version suivante est donc apparue, utilisant deux rouleaux pour enrouler le fil d'acier. Il tourne à une vitesse de 213 cm / min devant une tête de lecture / écriture électromagnétique. Une autre variante pourrait enregistrer les sons sur un disque rotatif en acier de 11,43 cm de diamètre, au-dessus duquel se trouvait un électro-aimant fixé à un bras actionné mécaniquement.
L'intuition de Poulsen concernant l'avenir des enregistrements magnétiques est évidente:
"Au lieu d’un fil de bobine avec fil de bobine, une bande d’acier renforcée au besoin avec un matériau diélectrique et placée sous l’influence d’un électroaimant pourrait servir de support pour les enregistrements. Cette méthode présente l'avantage de pouvoir utiliser une bande de n'importe quelle longueur. Au lieu d’un cylindre, on peut utiliser un disque en matériau magnétisable sur lequel l’électroaimant serait en spirale, ou une pièce ou une bande en matériau diélectrique, telle que le papier, pourrait être recouverte d’une poussière métallique magnétisée [...] De telles bandes pouvant être exécutées, un message reçu à un endroit donné peut être envoyé à un autre endroit et ré-écouté le périphérique là-bas ... "
-Valdemar Poulsen, 1899
Les archives intelligibles suivantes remontent à 1888. Le colonel George Gouraud s’enregistre au Crystal Palace de Londres, Fragment of the Handel Festival. Aujourd’hui, seuls trois cylindres sont conservés .Également depuis 1888, certains enregistrements vocaux sont enregistrés: autour du monde avec le phonographe (T. Edison), la salutation du phonographe (W. Gladstone), le toast d’après-dîner (A. Sullivan), etc.
Dans le domaine des disques magnétiques, la première voix conservée à ce jour est celle de Kaiser Franz Josef (1900).
Un dossier particulier par son contenu retient aujourd’hui l’attention de plusieurs chercheurs. Il s’agit de la voix de Horatio Perry, âgée de 100 ans, prise en 1890 par un employé de l’Ohio Phonograph Co. Perry a été invité à se rappeler son enfance sous la présidence de George Washington. Le cylindre ainsi obtenu a été déposé dans le coffre-fort de la société, mais en quelques années, il a fait faillite. Personne ne sait ce qu’il est advenu du disque, mais si on le redécouvrait, cela signifierait beaucoup pour la culture américaine.
Utilise-t-on des substances chimiques pour fabriquer des instruments à vent?
L'instrument de musique est un objet utilisé pour interpréter une composition musicale. Les musiciens utilisent différents instruments pour créer des sons et jouer de la musique. Certains sont de simples morceaux de bois, alors que d’autres sont apparus en raison des hautes technologies. Les instruments de musique ont des caractéristiques différentes et varient d'une région à l'autre. Les instruments de musique peuvent être acoustiques, c'est-à-dire qu'ils génèrent le son physiquement ou électriquement, utilisés conjointement avec un amplificateur de son.
Les instruments à vent ont un certain nombre de trous qui sont recouverts ou libérés par les doigts ou les claviers et qui modifient la fréquence de résonance de l'instrument, ce qui donne des notes de différentes hauteurs. Certains instruments utilisent une anche (simple ou double), qui consiste en une lame de bois, de canne ou de métal sur laquelle la bouche est placée et à travers les vibrations de laquelle l'instrument résonne.
Alors, quels sont les matériaux utilisés pour fabriquer des instruments à vent ?
Considéré comme le plus ancien instrument à vent, la flûte date de l'Antiquité et elle a une forme tubulaire mais, parfois globulaire, en graminée, en os, roseau, argile ou corne , en terre cuite, en plastique , en métal(argent, or), en ivoire et même cristal ou verre.
Comme la flûte, les premiers hautbois sont fabriqués en roseau ou bambou, puis l’ébène domine, mais le bois exotique comme le cocobolo ou le bois de violette apportent de nouvelles sonorités. Certains facteurs ont construit des hautbois en métal ou polyméthacrylate de méthyle, une sorte de plexiglas.
Le cor anglais est un hautbois, mais il est en fa et il est en laiton.
Connu de nombreux peuples de l’Orient et de l’Asie centrale, la flûte de Pan est fabriquée en bois rouge, bambou, érable ou roseau et plutôt en métal. En plus, il y avait de flûte de Pan en os bien polis.
Utilisé dans la musique classique et traditionnelle ainsi qu'en jazz et en musique contemporaine, la clarinette a été fabriquée au début en bois noble tel que la grenadille, le palissandre ou l’ébène, alors ces matériaux ont été remplacés par plastique ou caoutchouc lourd et poudre d’ébène avec fibre de carbone. Dans le monde du jazz sont utilisés des modèles en métal (alliage d’argent).
Utilisé dans le monde du jazz et de la clarinette, le saxophone comprend la période de développement autour du 20ème siècle, étant construit en laiton (alliage de cuivre), en argent, en plastique ou plaqués en or. En plus différents composants de l'instrument sont faits de métal, d’acier inoxydable, cire, en roseau et le nickelage qui contribue à les renforcer et à les garder attractives.
La trompette est le plus ancien instrument de musique datant de 1500 av.J.C. Au début, les instruments ont été sculptés à la main, puis dans la période de renaissance et d’illumination on a découvert qu’il était possible de combiner des métaux en alliages. Donc des matériaux utilisés pour la fabrication des trompettes, passage des matériaux organiques (bois, coquillages, cornes) aux métaux (argent, or, platine, nickel et laiton).
Le trombone est un instrument qui est utilisé dans de nombreux genres musicaux et est un tube métallique en laiton, un alliage de 2 métaux (cuivre et zinc).
Le basson n’avait pas cette influence révolutionnaire sur la technique et qu’il ne développait pas implicitement de nombreux modèles dérivés de l’instrument de base tels que la flûte ou la clarinette. Il est fabriqué en ébène ou en palissandre.
Ocarina est un instrument de musique populaire ayant la forme d'un œuf allongé plus gros et produit des sons similaires à ceux de la flûte. Ocarina est construit en terre cuite, porcelaine, écorce, plastique, métal, pierre ou cuivre.
La conclusion:
Tous les instruments répertoriés appartenant à la catégorie des soufflantes étaient à l'origine fabriqués à partir de matériaux organiques (argile, roseau, bois, corne, ivoire ou os). En fonction du matériau utilisé, nous pouvons identifier la période de fabrication et inversement. En raison du développement humain et de la découverte du métal, les instruments ont pris une forme nouvelle et une valeur bien supérieure (à l'exemple de ceux en or ou en argent). En fait, la musique se développe, avec différents genres et implicitement, de nouveaux instruments apparaissent (saxophone). Vers le 20ème siècle, les métaux sont remplacés par des alliages, puis par des fibres de carbone et plastique qui durent jusqu'à aujourd'hui. En raison de nouvelles technologies, je pense que ce processus de fabrication des instruments va nous surprendre davantage, car nous trouvons toujours des éléments et des substances chimiques qui pourraient remplacer ceux qui existent déjà.
Donc, la chimie et les produits chimiques ont été utilisés depuis les premiers modèles d’instruments (la composition en terre et en bois), et avec sa découverte (le métal et ses alliages), son rôle a considérablement augmenté !
Comment les sons ont-ils été enregistrés au cours des années 1857-1888?
1857 - Le premier appareil d’enregistrement phonographique, appelé phonographe, appartient au français Édouard-Léon Scott de Martinville. L’appareil consistait en un entonnoir qui focalisait les vibrations sonores vers une membrane sur laquelle était fixé un fil de porc. Le fil a été déplacé aux vibrations, marquant un environnement approprié. Au début, les enregistrements ont été réalisés sur du verre dépoli avec de la fumée. Les versions ultérieures de la machine utilisaient un tambour enroulé (comme dans l’illustration ci-dessus) et les rouleaux de papier étaient finalement imprimés.
1877 - L’inventeur français Charles Cros soumit au secrétariat de l’Académie des sciences de Paris une enveloppe scellée décrivant le processus d’enregistrement et de reproduction des sons. Le paléofon ressemblait à un pied de page de Scott: un entonnoir captant le son est recouvert au bout par une membrane munie d’une aiguille fixée au milieu. Les vibrations sont enregistrées – cette fois-ci – sur un disque plat (noir avec de la fumée) et non sur un cylindre. Cros a suggéré que les vibrations laissées sur le disque soient photographiées en relief ou en creux, par des procédures photographiques, sur un matériau similaire mais avec une résistance à l’usure accrue (tel que l’acier). À l’aide d’une aiguille métallique fixée au centre d’une membrane élastique, les vibrations enregistrées dans le disque en matériau dur sont à nouveau transformées en vibrations sonores de la même intensité et de la même durée, à condition que la vitesse de rotation de la lecture soit la même que pendant l’enregistrement.
Le 21 novembre 1877 - Thomas Alva Edison a annoncé l’invention du phonographe . Le son appareil contenait les mêmes éléments que le Scott, mais comme support d’enregistrement, il utilisait un tambour en spirale recouvert d’une feuille d’étain (similaire à la dernière feuille d’aluminium), imprimée à une vitesse de 60 tours par minute.
1878 - À partir des expériences d’Edison, Frank Lambert tenta de produire une horloge à haut-parleur en utilisant un cylindre de plomb pour l’enregistrement. Le cylindre de plomb, l’un des plus anciens enregistrements enregistrés à être entendus (précédé uniquement d’enregistrements au phonographe).
1886-1888 - Suite aux progrès de Tainter et de Berliner, Edison reprend ses travaux sur son phonographe en obtenant plusieurs brevets. Les nouveaux disques – cette fois sur des rouleaux de cire – étaient plus clairs, avec un minimum de bruits et un rendu fidèle. Étant donné qu’il n’existait pas encore de technologie de reproduction des bouteilles, elles ont été enregistrées individuellement.
- Charles Sumner Tainter, Chichester Bell et Alexander Graham Bell ont commencé à améliorer le phonographe d’Edison en 1881. Le 14 mai 1885 un appareil enregistrant les sons sur un tambour en papier recouvert de cire fut enregistré.